L'inspection est une activité obligatoire mais sans valeur ajoutée, et notre objectif est d'en faire le moins possible, à condition de continuer à répondre aux exigences du client. Le plan d'échantillonnage à numéro d'acceptation zéro (c = 0) nécessite beaucoup moins d'inspection que le plan ANSI / ASQ Z1.4 correspondant (anciennement MIL-STD 105) et devient viable lorsque le fournisseur est extrêmement confiant dans son niveau de qualité.1
Un plan ANSI / ASQ Z1.4 se compose d'une taille d'échantillon n et d'un numéro d'acceptation c. L'inspecteur vérifie n articles et accepte le lot si c ou moins de défauts ou de non-conformités sont détectés. Ces plans sont conçus pour donner (à peu près) une chance d'acceptation de 95% au niveau de qualité acceptable (NQA), qui est l'un des paramètres de sélection du plan.
William A. Levinson, PE, FASQ, CQE, CMQOE est le directeur de Levinson Productivity Systems PC et l'auteur du livre The Expanded and Annotated My Life and Work : Henry Ford's Universal Code for World-Class Success.
On m'a présenté le plan c=0 de Squeglia en mars 2018. Je voulais connaître la logique de calcul de Squeglia pour définir la taille de l'échantillon.
J'ai lu son livre, 5e édition, mais je n'ai pas réussi à le découvrir. Je vous remercie donc beaucoup pour votre article. Et j'ai une question sur votre article.
Sur le livre de Squeaglia, il a dit qu'il avait utilisé la distribution hypergéométrique pour un calcul plus précis, mais vous n'avez utilisé que la distribution binomiale
Sur la 5e édition, "Zero Acceptance Number Sampling Plans", je n'ai pas pu savoir comment il calculait la taille de l'échantillon n.
Merci à M. Levinson pour son article sur les plans d'échantillonnage C=0. La formule de taille d'échantillon présentée dans son article est l'un des outils les plus utiles disponibles. Je voudrais ajouter que récemment, sous AS9138 et ARP9013, les définitions ont été normalisées pour le niveau de qualité acceptable (AQL), le point de risque égal (ERP), le pourcentage de tolérance de lot défectueux (LTPD) et le niveau de qualité rejetable (RQL). Ce sont en fait simplement des points différents sur la même courbe caractéristique de fonctionnement ayant une probabilité d'acceptation de 0,90-0,95, 0,50, 0,10 et 0,05 respectivement. Pendant la seconde guerre mondiale, le point de vue du consommateur (LTPD) a été abandonné au profit du point de vue du producteur (AQL) car, comme l'a déclaré HR Bellinson ; 20 000 000 d'articles identiques étaient achetés auprès de plus de 50 fournisseurs différents, et le plan d'échantillonnage ac=0 était considéré comme injuste pour les petits fournisseurs ; rejetant leur produit plus souvent que les produits des grands fournisseurs ayant exactement le même niveau de qualité (ASA 105th annual meeting, 27 janvier 1946.). Bien sûr, les plans d'échantillonnage basés sur le NQA peuvent avoir des tailles d'échantillons plus grandes que les plans c=0 afin de "courber" la courbe caractéristique de fonctionnement au point NQA offrant une forte probabilité d'acceptation, tout en maintenant le même point LTPD du consommateur. Il est impropre de dire que le plan ac=0 a un NQA car par conception, son point de vue est le consommateur, pas le producteur. C'est la raison de la probabilité d'acceptation de 0,542 dans l'exemple de M. Levinson avec n=15, c=0 pour un lot est de 4% non conforme (4,0 AQL). Nous ne pouvons pas concevoir un ensemble de plans d'échantillonnage c=0 cohérents en tenant compte du risque du producteur. Ce fut l'idée maîtresse et la naissance des plans d'échantillonnage basés sur le NQA.
Avec le consommateur à l'esprit - Un plan d'échantillonnage qui détecte la plupart du temps les non-conformités, fait son travail et n'a donc pas besoin d'être resserré. Ce n'est que lorsque l'économie de la situation dicte que le coût de trouver quelques non-conformités par la suite l'emporte sur le coût d'une inspection plus poussée que nous renforcerons l'inspection.
Il existe de nombreuses procédures d'échantillonnage d'attributs telles que MIL-STD-105, MIL-STD-1916, APR9013 et AS9138 pour n'en nommer que quelques-unes. La plupart ont des points de vue différents et tout devient un peu déroutant, mais heureusement, les mathématiques sous-jacentes restent constantes et révèlent qu'il s'agit simplement d'un "rouge à lèvres" de couleur différente sur la même courbe OC.
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Heure du Message: 15 octobre 2019